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- Dr. Yemi Kale, Economiste en chef du Groupe et Directeur Général de la Recherche à Afreximbank
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Les économies africaines sont invitées à investir dans la recherche pour la transformation industrielle
Si l'Afrique représente moins de 3% de la production mondiale de la recherche, elle supporte une part disproportionnellement plus élevée des défis mondiaux
Une compétitivité durable nécessite la recherche, l’innovation et la capacité industrielle à transformer les idées en produits et services qui peuvent se situer à la frontière
Les économies africaines sont appelés à accroître leurs investissements dans la recherche afin de stimuler la transformation industrielle du continent, en accélérant le développement d’innovations locales qui renforcent l’autonomie, la durabilité et la souveraineté technologique.
S'exprimant lors du lancement officiel du Centre africain de recherche et d'innovation (ARIH)en marge de la Foire commerciale intra-africaine 2025 (IATF2025) à Alger, l'Economiste en chef du Groupe et Directeur Général de la Recherche à la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank), Dr. Yemi Kale, a souligné que si l'Afrique représente moins de 3% de la production mondiale de la recherche, elle supporte une part disproportionnellement plus élevée des défis mondiaux.
« Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que nos dépenses en recherche et développement s’élèvent en moyenne à moins de 0,5% du PIB, bien en deça de la moyenne mondiale de 2,2 % et des investissements de plus de 4% dans des pays comme la Corée du Sud et Israël. Cependant, l’histoire nous montre que l’investissement délibéré dans les écosystèmes de recherche a été le fondement de la transformation industrielle. Une compétitivité durable nécessite la recherche, l’innovation et la capacité industrielle à transformer les idées en produits et services qui peuvent se situer à la frontière des marchés mondiaux », a déclaré le Dr Kale.
Ce Centre est une initiative conjointe d'Afreximbank, de l'Union Africaine et du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui vise à promouvoir et à commercialiser la recherche et l'innovation africaines. Il permet aux universitaires, aux chercheurs et aux étudiants d’apporter leurs connaissances et leur expertise dans la promotion du commerce et de l'industrialisation intra-africains.
« La mission de l'ARIH est de transformer le capital intellectuel en compétitivité industrielle et en croissance tirée par le commerce. Des études indiquent que si l'Afrique double simplement ses dépenses en R&D pour atteindre 1 % du PIB d'ici 2030, nous pourrions libérer une valeur supplémentaire estimée à 60-70 milliards de dollars US par an dans les domaines de l'agriculture, des technologies numériques et de l'industrie manufacturière. Cela stimulerait la productivité, réduirait la dépendance à l'égard des importations et augmenterait la part de l'Afrique dans le commerce mondial », a poursuivi Dr Kale.
Dans le cadre de l'IATF2025, l'ARIH organise des sessions réunissant des participants issus du monde universitaire, de l'entreprise, des décideurs politiques et des investisseurs. Outre les coorganisateurs, le Ministère algérien de l'Enseignement supérieur assure la coordination technique des sessions, qui comprennent des tables rondes et des séances de présentation de projets innovants et de startups. Les professeurs d'université et les étudiants, ainsi que les scientifiques et les chercheurs affiliés aux institutions nationales de recherche d'Afrique et de la diaspora, y compris les Caraïbes, ont l'occasion de présenter leurs recherches innovantes et leurs prototypes scientifiques.
Accueillie par la République Algérienne Démocratique et Populaire, l’IATF2025 est co-organisée par Afreximbank, la Commission de l’Union Africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, et devrait faciliter des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur de plus de 44 milliards de dollars américains. L’IATF est une plateforme permettant aux entreprises de présenter leurs biens et services aux visiteurs et acheteurs tout en explorant les opportunités et en échangeant des informations. L’IATF vise à tirer parti des opportunités du marché unique de la ZLECAf, qui compte plus de 1,4 milliard de personnes et un PIB supérieur à 3500 milliards de dollars US. L’IATF en est à sa quatrième édition. Les trois dernières éditions ont généré au total plus de 118 milliards de dollars US d’accords commerciaux et d’investissement et attiré plus de 70000 visiteurs et 4500 exposants.
Pour plus d'informations, veuillez consulter www.IntrAfricanTradeFair.com.
Distribué par APO Group pour Afreximbank.
Contact presse :
media@intrafricatradefair.com
press@afreximbank.com
À propos de la Foire commerciale intra-africaine :
Organisée par la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l'Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la Foire commerciale intra-africaine vise à fournir une plate-forme unique pour faciliter l'échange d'informations sur le commerce et l'investissement afin de soutenir le développement du commerce et de l'investissement intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l'Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La Foire commerciale intra-africaine réunit les acteurs continentaux et internationaux afin qu'ils présentent et exposent leurs biens et services, tout en explorant les opportunités d'affaires et d'investissement sur le continent. L’IATF offre en outre une plateforme pour partager des informations sur le commerce, les investissements et le marché avec les parties prenantes et permet aux participants d’examiner et d’identifier des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés le commerce et l’investissement intra-africain. Outre les participants africains, la foire commerciale est ouverte aux entreprises et aux investisseurs de pays non africains qui souhaitent présenter des biens d’investissement et ceux qui veulent faire des affaires en Afrique et soutenir sa transformation grâce à l'industrialisation et au développement des exportations